Un blogueur au Japon

Un blogueur au Japon avec Gaijinjapan

Podcast de voyages

Aala a 28 ans et fait un tour du monde depuis maintenant deux ans. Il se définit comme un découvreur, un aventurier, et aussi comme une personne qui a soif de connaissances et qui aime relever les défis. Son voyage d’un an au Japon fut une de ses expériences les plus enrichissantes, qu’il raconte sur son blog gaijinjapan.org.

L’interview d’Aala, un blogueur au Japon.

« J’aime relever les défis ! »

A la base, je suis parti faire mon tour du monde pour apprendre l’anglais. Au départ, j’ai acheté un billet tour du monde, et de pays en pays (Australie, Nouvelle-Zélande, Canada) je me suis lancé un défi plus grand : aller au Japon tout en ne connaissant pas la langue, la culture.

« Les japonais ont eux aussi la capacité de relever les plus grands défis. »

J’ai toujours aimé les pays avec une histoire riche. La diversité des cultures au Japon m’a toujours attiré. Lorsque je suis arrivé à Tokyo, je me suis aperçu que les japonais ne venaient pas vers les étrangers. Je me suis fait des amis en donnant des cours de langue.

« Les japonais ne mangent pas que du riz et des sushis. »

Un repas de Sumo, par exemple, c’est un gros potage avec beaucoup de légumes. Et les japonais en général ont une alimentation très variée. Ca ne ressemble pas à ce que l’on peut trouver dans les restaurants japonais en Europe.

« Les japonais fêtent Noël en couple en allant au KFC ! »

Les japonais ne fêtent pas Halloween et les japonais fêtent Noël en couple en allant au KFC manger des chickens (équivalent pour eux de notre dinde à nous).

« Le jour des adultes, une fête japonaise véritablement traditionnelle. »

C’est la célébration des jeunes qui ont dépassé 20 ans. Il y a des filles en kimono très coloré. C’est magnifique.

« En mars 2011, j’ai été choqué par les images du tsunami. »

J’étais au Canada à l’époque. Heureusement, les médias nord-américains étaient beaucoup plus « soft » que les médias en France. Quand je suis arrivé deux mois après la catastrophe au Japon, j’ai rejoins les volontaires sur place. Après quelques heures de bus, j’ai eu l’impression d’être dans un film : je regardais à travers la fenêtre, et tous les bâtiments étaient détruits. Une ville fantôme.

« Le peuple japonais se relève toujours. »

Le fait que les japonais subissent périodiquement des catastrophes, ça les aide à être solidaires, à se soutenir entre eux. Comme ils disent, ce qui est arrivé est arrivé, ça arrivera encore mais on continue, on ne lâche pas.

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