Ukrainienne expatriée depuis 8 ans en Belgique, Alexandra voyage beaucoup à l’étranger. Elle adore les animaux sauvages et nous parle de son expatriation belge et des différentes destinations qui lui ont, selon ses mots, ouvert l’esprit.
« Même en Russie, j’ai découvert des endroits surprenants. »
A St Petersbourg, au musée de l’Ermitage, il y a une chambre avec une collection de tout ce qui est « faute » de la nature : faunes sauvages monstres naturels… Même dans mon pays d’origine, j’ai pu découvrir des endroits surprenants.
« Je prépare mon voyage, le plus souvent avec mes amis. »
Quand je pars, j’essaie de ne rien imaginer, de ne pas avoir de préjugés. Je pars généralement avec une sensation d’attente. Arrivée à l’aéroport, je me sens enfin libre, et je me laisse guider.
« Un endroit qui m’a marqué : Auschwitz en Pologne. »
Dans le camp de concentration d’Auschwitz en Pologne, j’étais sans parole. Je n’arrivais pas à comprendre pourquoi les êtres humains ont été si barbares. Etant russophone, j’étais sensible à cette période de l’histoire.
« Il faut partir l’esprit ouvert. »
Il faut oublier ta culture, ton éducation. La barrière de la langue est parfois un obstacle. En Belgique, lorsque je suis arrivée il y a 8 ans, je ne parlais pas français et j’ai eu des difficultés à me faire comprendre dès le premier jour à la gare. Mais la Belgique m’a offert par la suite beaucoup plus d’opportunités que si j’étais restée en Ukraine. Il faut savoir rester l’esprit ouvert.